• Pourquoi grossit-on quand on vieillit ?

    Pourquoi grossit-on quand on vieillit ?

    Au fil des années, la prise de poids semble inévitable. En France, les femmes prennent en moyenne 7,5 kg entre 20 et 50 ans, contre une dizaine pour les québécoises.
    Pour certaines, le poids augmente progressivement durant toute la vie mais pour d’autres, cela se fait à l'occasion des grossesses et de la ménopause. Que se passe-t-il donc dans l’organisme ?

    Avant toute chose, il faut savoir que les femmes ont une quantité de graisse plus importante que les hommes. On estime que 18 à 25 % de leur poids corporel est constitué de tissu adipeux, contre seulement 10 à 15 % chez les hommes.  Leurs réserves graisseuses localisées surtout dans le bas du corps (cuisses, hanches, fesses, …) ont servis de stocks, durant des millénaires. Elles permettaient  d’assurer la survie et la reproduction de l’espèce humaine en cas de famine. Ces réserves de graisse ont donc été conçues pour ne pas disparaître facilement, contrairement à celles des hommes, localisées sur l’abdomen, c'est d'ailleurs pour cette raison que les femmes ont plus de mal à maigrir que les hommes. Ce qui représentait un atout biologique autrefois, est désormais perçu comme un défaut de l’organisme dans nos sociétés d’abondance.

    Le métabolisme de base

    Une question de calories

    La prise de poids avec l’âge s’explique d’abord par le métabolisme de base. Il représente les calories que l’organisme dépense pour assurer le minimum vital : plus il est faible,  et plus on peut prendre de poids. Le principal facteur qui influe sur lui est la proportion de masse musculaire, plus grande chez les hommes. C’est pour cette raison qu’ils ont un métabolisme de base plus élevé que celui des femmes : le cœur et les poumons doivent s’activer davantage pour couvrir toute la masse musculaire.

    Exemple :
    ► Le métabolisme de base d’un homme de 20 ans, mesurant 1 m 80 et pesant 70 kg est d'environ 1510 kilocalories.
    ► Celui d'une femme de 20 ans, mesurant 1 m 65 et pesant 60 kg est d'environ 1320 calories.

    Une baisse de la masse musculaire

    Avec l’âge, la masse musculaire diminue, entraînant la baisse du métabolisme basal : on estime qu’il diminue de 2 à 3% par décennie à l’âge adulte. Le nombre de calories dépensées au repos diminue,  alors que l’alimentation reste souvent la même. Par conséquent, les calories qui étaient autrefois brulées par l’organisme, sont stockées sous formes de graisse.

    ► Il est conseillé aux personnes âgées de plus de 50 ans d'augmenter leur consommation de protéines alimentaires pour freiner la perte musculaire.

    Deux caps : la ménopause et la grossesse

    Le rôle des hormones dans la ménopause

    Lors de la ménopause, la baisse des œstrogènes accélère la perte musculaire au niveau des parties inférieures de l’organisme. Elle va donc amplifier le phénomène expliqué précédemment.  La femme ne pouvant plus donner naissance à un enfant, ses réserves graisseuses n’ont plus lieu d’être. Le changement de la silhouette est alors inévitable : les cuisses maigrissent, au contraire de la taille et des hanches qui s’épaississent. La baisse de la masse musculaire entraîne globalement une prise de poids si le même mode de vie est conservé.

    ► L’augmentation du poids moyen chez les femmes ménopausées varie de 4 kg à 5 kg.

    Eviter la sédentarisation

    Ces bouleversements hormonaux sont souvent accompagnés de changements importants dans la vie des femmes concernées (départ des enfants, stress professionnel). Pour éviter une prise de poids, il faut équilibrer son alimentation et surtout augmenter son activité physique. Cela permet de réduire la diminution de la masse musculaire et de maintenir son métabolisme de base.
    Une étude menée à Genève a montré l’importance de l’activité physique dans la vie, et particulièrement au moment de la ménopause. Elle a montré que les femmes qui font 20 à 30 minutes d’exercice par jour (marche rapide, course, …) ne prennent quasiment pas de poids durant cette période difficile.

    ► Il est important, lorsqu'on vieillit, de consulter un médecin avant de débuter un programme d'entraînement.

    Les grossesses successives

    Il est parfois difficile de revenir au poids précédant la grossesse. Au cours de celle-ci, les hormones ont joué un grand rôle dans l’apparition des "kilos de grossesse". Certaines contribuent à développer l’appétit tandis que d’autres vont amplifier le phénomène de stockage par l’organisme en prévision de l’allaitement. Il est conseillé de reprendre une activité physique après la grossesse. La plupart du temps, on recommande d’attendre 2 mois, après la rééducation périnéale. Cependant, dans le cas d’une césarienne ou d’une épisiotomie, il faudra attendre plus longtemps.

    Les autres facteurs

    L'hypothyroïdie

    Ce dysfonctionnement de la glande thyroïde est relativement fréquent. Il entraîne une augmentation du poids et s’accompagne généralement d’une fatigue inhabituelle. Cette affection qui touche surtout les femmes après 50 ans, ne se guérit pas mais se contrôle très bien en prenant quotidiennement des hormones thyroïdiennes de remplacement (ou de substitution).

    La perte osseuse

    A la perte musculaire, il faut aussi ajouter une légère perte osseuse qui entraîne également une diminution de notre métabolisme de base. Il est donc conseillé d'augmenter son apport en vitamine D, surtout lorsqu'on sait que près de 80% des occidentaux présentent des carences en vitamines D !

    Le laisser-aller

    Au fil des années, le niveau de vie et la situation sociale changent. Cela favorise la sédentarité, la consommation d’aliments raffinés comme les boissons sucrées, le vin, les viandes rouges non transformées… D’autres facteurs interviennent également dans le gain pondéral : la consommation d’alcool, le temps passé devant la télévision ou encore l’utilisation de la voiture.

    Ainsi, la prise de poids avec l'âge n'est pas inéluctable: adapter son alimentation aux besoins de l'organisme et pratiquer une activité physique suffisent à conserver un poids "santé".

    Indice de masse corporelle (IMC) et tour de taille

    L’indice de masse corporelle (IMC) permet d’évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids. La mesure du tour de taille permet d’évaluer le risque spécifique d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire ou de diabète.

    Quel est votre indice de masse corporelle ?

    Indiquez votre taille et votre poids dans les cases ci-dessous et cliquez sur « Calculer ».

     
    Votre sexe : Homme Femme
     
    Métrique
    Taille :
     cm
    Poids :
     kg
     
    Impérial
    Taille :
     pi  po
    Poids :
     lb
     
     
     
     

    Important : L’IMC ne donne pas un résultat significatif pour les gens qui sont très musclés, car il ne tient pas compte de la masse musculaire.

    Quel est votre tour de taille ?

    On mesure la tour de taille avec un ruban à mesurer placé juste sous la dernière côte, à la fin d’une expiration, sans exercer de pression sur la peau. À défaut de ruban à mesurer, utilisez une corde ou une ficelle et reportez la mesure sur une règle ou un mètre à mesurer.
    Cliquez ici pour un dessin explicatif.

    Indiquez votre sexe et votre tour de taille dans les cases ci-dessous et cliquez sur « Calculer ».

     
    Votre sexe : Homme Femme
     
    Métrique
    Tour de taille :
     cm
     
    Impérial
    Tour de taille :
     po
     
     
     
     

    L’indice de masse corporelle : bon pour tous?

    • Le test de l'IMC convient aux personnes âgées de 18 ans et plus. Cependant, les femmes enceintes ou qui allaitent, les personnes gravement malades et les gens très musclés, comme les athlètes et les culturistes, ne doivent pas y recourir. Quant au poids santé des personnes de 65 ans et plus, il peut être légèrement supérieur aux valeurs indiquées ci-dessus.
    • Calculer son indice de masse corporelle (IMC) permet de chiffrer un excès ou une insuffisance de poids. Le résultat permet de connaître le nombre de kilos à perdre ou à gagner pour une santé optimale. Il s'agit toutefois d'un outil incomplet puisqu'il ne tient pas compte de la masse musculaire, de l'ossature et de la répartition des graisses.

    La mesure du tour de taille : très importante

    • La mesure du tour de taille permet d’évaluer, plus précisément que l’indice de masse corporelle, le risque spécifique de souffrir d’une maladie cardiovasculaire et de diabète et de faire de l’hypertension.

    Classification

    Indice de masse corporelle

    Classification Indice de masse corporelle (kg/m2) Risque de maladies
    Maigreur extrême Moins de 16 Élevé
    Maigreur Moins de 18,5 Accru
    Poids normal 18,5 à 24,9 Faible
    Embonpoint 25,0 à 29,9 Accru
    Obésité, classe 1 30,0 à 34,9 Élevé
    Obésité, classe 2 35,0 à 39,9 Très élevé
    Obésité, classe 3 (obésité morbide) 40 ou plus Extrêmement élevé

    Schéma adapté de Lignes directrices canadiennes pour la classification du poids chez les adultes

    Tour de taille

    Classification du risque de maladie cardiovasculaire, de diabète et d'hypertension Hommes Femmes
      cm pouces cm pouces
    Faible < 94 < 37 < 80 < 31,5
    Accru > 94 > 37 > 80 > 31,5
    Considérablement accru > 102 > 40 > 88 > 35

    Schéma adapté de Lignes directrices canadiennes pour la classification du poids chez les adultes

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    Problèmes de poids - obésité et embonpoint: prendre de nouvelles habitudes de vie


     

    Recommandations alimentaires et menus pour maigrir dans la 2e partie de la diète spéciale Problèmes de poids – obésité et embonpoint.

                                         L’OBÉSITÉ ET L’EMBONPOINT                                            

    • Qu’est-ce que l’obésité et l’embonpoint?
    • Quelles sont les formes d’obésité?
    • Quelles sont les causes de l’obésité et de l’embonpoint?
    • Quels sont les risques pour la santé?

    >>> Des réponses à ces questions dans notre fiche Obésité.

    • Comment savoir si vous souffrez d’obésité ou d’embonpoint?

    >>> Calculez votre indice de masse corporelle (IMC).

     

    Quand on souffre d’obésité et d’embonpoint et qu’on a beaucoup de poids à perdre, par quoi faut-il commencer?

    Comme premier objectif, les experts recommandent de perdre de 5 % à 10 % de son poids1. Même avec une telle perte, on peut déjà observer plusieurs bienfaits sur la santé, notamment une amélioration du taux de glucose à jeun.

    Toutefois, pour traiter l’embonpoint et l’obésité, une chose est claire : pas question de privation.

    Les régimes amaigrissants peuvent conduire à un cercle vicieux. Après une certaine période de privation, on perd du poids, mais suit souvent une période d'abus alimentaires causés par la frustration. Ces abus engendrent un sentiment d’échec, de la culpabilité et une atteinte de l’estime de soi, ce qui peut compliquer considérablement le problème d'obésité. C’est la raison pour laquelle les démarches sérieuses de contrôle du poids doivent éviter, à tout prix, la privation et viser uniquement des changements permanents dans les habitudes de vie.

    En 2009, l’American Dietetic Association a publié sa position concernant la gestion du poids des individus. Selon l’association, le succès du contrôle du poids en vue d'améliorer sa santé repose sur l’engagement ferme d’adopter un style de vie basé sur des habitudes durables et agréables, tant sur le plan de l'alimentation que de l'activité physique2.

    RECOMMANDATIONS

    Avant même d’entreprendre des changements alimentaires, voici de nouvelles habitudes à mettre en place et de nouveaux réflexes à développer dans sa vie quotidienne.

    1. Reconnaître la vraie faim

    Les stratégies de gestion du poids ont beaucoup changé ces dernières années. À titre d’exemple, le Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre avec son programme Choisir de maigrir? recommande aux nutritionnistes d’enseigner à leurs patients comment être à l’écoute de leurs besoins physiologiques et psychologiques plutôt que de leur faire suivre des diètes contrôlées en calories.

    La plus importante des nouvelles stratégies consiste à apprendre à écouter les signaux de son organisme. Normalement, le corps sait la quantité de nourriture dont il a besoin.

    Qu’est-ce que la faim?

    La faim n'est pas un « petit creux » qu'on ressent en regardant la télé, 2 heures après le repas. C'est un véritable besoin physiologique, qui se manifeste par des bruits et des contractions dans l’estomac, une minime perte de concentration et une légère baisse de l’énergie. On la ressent généralement de 4 à 6 heures après un repas équilibré.

    La faim excessive

    Par contre, si on attend trop avant de manger, ou si le repas précédent n'était pas équilibré, les signes d’une faim excessive peuvent se manifester : étourdissements, grande fatigue, maux d’estomac, etc. Ces symptômes désagréables sont absolument à éviter, car c’est votre mécanisme de survie qui se met alors en marche. On tend à manger trop, trop vite et n'importe quoi.

    La fausse faim

    Il se peut que, sans ressentir aucune faim, on ait une envie impérieuse de manger : parce qu'on s'ennuie, qu'on est stressé ou triste, que c'est le seul plaisir de la journée, que ça sent bon... S'il arrive fréquemment que l'on mange pour des raisons de ce genre, il est temps de reconnaître que ce comportement est néfaste.

    La fausse faim cache un problème. La nourriture vient combler un besoin qui n'est pas physiologique : besoin d’affection, d’écoute, de valorisation, de relaxation, de tendresse, de plaisir, etc. Il existe des moyens plus sains de combler ces besoins, par exemple marcher 10 minutes, faire une sieste, appeler un ami, prendre un bain chaud, demander une accolade à son conjoint, pleurer, danser...

    Comment évaluer votre faim

    Voici des exemples de signaux de faim.

    • Mon estomac gargouille.
    • J’ai une sensation de vide dans l’estomac, parfois accompagnée de petites crampes.
    • Je ressens une baisse d’énergie, j’ai plus de peine à me concentrer.

    Afin d’évaluer votre niveau de faim, prenez l’habitude de mettre une cote à votre niveau de faim avant le repas. Au bout d’un certain temps, la reconnaissance et l’écoute de la faim sera plus naturelle. Le but est d’atteindre le niveau 2.

    0 = pas faim du tout

    1 = faim à peine perceptible

    2 = faim normale (gargouillement, creux à l’estomac, baisse d’énergie)

    3 = faim intense

    4 = faim incontrôlable

    2. Se rassasier, sans plus

    Quand on a bien mangé, assez, mais pas trop, un signal corporel subtil se fait sentir : le corps n'a plus faim. Comme il faut un certain temps après le début du repas pour que cette sensation se manifeste, il est important de manger lentement. Les aliments qui nécessitent beaucoup de mastication, comme les crudités, permettent aussi d'allonger la durée du repas.

    La sensation de ventre plein survient plus tard, quand on a mangé à la limite maximale de la capacité de notre estomac ou davantage. On se sent bourré. Moins subtile, cette sensation comprend une légère nausée. Vaut mieux arrêter de manger avant...

    Si vous mangez lentement et que vous êtes attentif à l'émergence de la sensation de satiété ou de rassasiement, il se peut que vous n'ayez pas envie de terminer votre assiette. Pratiquer le gaspillage sain des aliments, comme laisser quelques bouchées dans son assiette lorsqu’on n’a plus faim, est une mesure qui aide à perdre du poids.

    Exemple de signaux de satiété ou de rassasiement adéquat :

    • Je n’ai plus faim et je me sens confortable dans mes vêtements.
    • Mon repas semble moins savoureux qu’aux premières bouchées.
    • Si on me volait mon assiette à ce moment-ci, ça ne me dérangerait pas.
    • J’ai retrouvé mon énergie.

    Afin d’évaluer votre niveau de satiété ou de rassasiement, prenez l’habitude de mettre une cote à votre niveau de rassasiement après le repas. Au bout d’un certain temps, la reconnaissance et l’écoute du rassasiement sera plus naturelle. Le but est d’atteindre le niveau 2.

    0 = pas du tout rassasié

    1 = pas tout à fait rassasié

    2 = bien rassasié, plaisir gustatif comblé et confortable dans mes vêtements

    3 = trop rempli

    4 = trop bourré, même nauséeux

     

     

    Trucs pour manger lentement

     

    • Mastiquez chaque bouchée avec les deux côtés de la mâchoire.
    • Déposez vos ustensiles entre chaque bouchée.
    • Aussi souvent que vous le pouvez, apportez une minuterie à la table et essayez d’espacer vos bouchées pour manger pendant 20 minutes.
    • Si vous prévoyez manger tard, prenez une collation. Cela vous évitera d’avoir trop faim au repas et d’engloutir le contenu de votre assiette en un rien de temps.
    • Évitez de lire ou de regarder la télévision en mangeant. Restez concentré sur ce que vous mangez, même s’il y a de l’action autour de vous.
    • Concentrez-vous sur les saveurs.

    3. Découvrir le sens du goût

    Les saveurs procurent beaucoup de plaisir et de réconfort. En y portant attention, nous mangeons moins vite, ce qui évite de manger en trop grande quantité.

    Comment y arriver quand on n'a pas l'habitude? Il s'agit d'éduquer ses sens, d’abord en consacrant plus de temps aux repas. Autour de la table, en famille ou entre amis, prenez le temps d'échanger sur votre perception des saveurs. Faites de nouvelles expériences gustatives : un fromage fin, une bonne huile d’olive ou encore des herbes fraîches.

    4. S’accorder des plaisirs gourmands

    S’interdire certains aliments que l'on aime beaucoup, mais qui sont considérés « à proscrire », comme les frites, crée inutilement des moments de frustration qui peuvent engendrer des rages alimentaires.

    Pour perdre du poids et surtout ne pas le regagner, il faut cesser la discrimination alimentaire, c’est-à-dire cesser de classer les aliments selon qu’ils sont bons ou mauvais pour la santé.

    Apprenez plutôt à composer vos menus quotidiens avec des aliments sains et goûteux.

    Réservez de la place, au besoin, à vos plaisirs gourmands, des aliments plus gras ou plus sucrés.

    Conseil. Quand vous commandez un sandwich au restaurant, par exemple, plutôt que de faire remplacer les frites par une salade, demandez une demi-portion de frites et une demi-portion de salade si le goût de frites est intense. Et laissez de côté quelques bouchées de sandwich ou encore partagez l'assiette avec la personne qui vous accompagne.

    5. Tenir un journal alimentaire

    Les nutritionnistes recommandent souvent à leurs clients de tenir un journal alimentaire pendant quelque temps. Cela révèle les habitudes alimentaires, dans les moindres détails. Ce journal permet de faire le lien entre nos choix d’aliments et notre état psychologique notamment. Grâce à lui, on prend aussi conscience des changements positifs qui s'opèrent graduellement.

    Procurez-vous un cahier ou un agenda et transformez-le en un journal dans lequel vous inscrirez :

    • tout ce que vous mangez;
    • l'état de votre faim avant et après les repas ou les collations;
    • les émotions qui vous habitent au moment de manger.
    • le lieu où vous mangez;
    • avec qui;
    • la durée du repas;
    • vos signaux de faim;
    • vos niveaux de satiété.

     

    Lorsque l’on souffre d’embonpoint ou d’obésité, la démarche pour retrouver de bonnes habitudes de vie peut être longue - et comporter des hauts et des bas -, mais elle se révèle toujours riche en connaissance de soi.

     

    6. Bouquiner et cuisiner

    Consulter des livres de recettes permet de choisir de nouvelles façons d’apprêter des aliments que l’on aime et ainsi de développer le sens du goût. Prenez du temps pour consulter divers livres et sélectionnez des recettes alléchantes et simples à réaliser. Puis, planifiez à quel moment vous ferez telle ou telle recette, et préparez votre liste d'épicerie.

    7. Travailler à accepter son image corporelle

    Dans notre culture, la préoccupation à l’égard du poids est très grande : 70 % des femmes et 35 % des hommes désirent maigrir. On associe encore trop minceur à santé et réussite. Cette préoccupation obsessive a pourtant beaucoup de conséquences :

    • une faible estime de soi;
    • une mauvaise image de soi;
    • une attention accrue sur le corps ou sur certaines parties du corps;
    • de graves troubles de l'alimentation comme l'anorexie mentale et la boulimie.

    Il est impératif de commencer à travailler l’acceptation de son poids. Votre taille, votre poids ou votre forme sont en majeure partie déterminés par l'hérédité et le mode de vie. De plus, en vieillissant, il est normal de prendre du poids et de changer de forme. Dans un processus de perte de poids, il est donc important d’être réaliste quant au poids que nous désirons atteindre.

    Voici des trucs pour détourner son attention de son image corporelle selon le réseau canadien pour la santé des femmes2 :

    • Sachez reconnaître la publicité pour ce qu'elle est : un boniment destiné à la vente.
    • Recherchez d'autres moyens de vous sentir bien dans votre peau au-delà de votre apparence physique. Par exemple, vous pouvez avoir des activités éducatives, spirituelles ou sociales.
    • Concentrez-vous plutôt sur votre santé que sur votre apparence. Assurez-vous de bien manger, de faire de l'exercice et de prendre le temps de relaxer.
    • Considérez-vous comme une personne entière plutôt que comme « de grosses hanches » ou un « gros ventre ».
    • Admettez que les régimes amaigrissants ne fonctionnent pas.

    8. Limiter l’usage du pèse-personne

    L’utilisation quotidienne du pèse-personne peut avoir des effets très pervers. Si le poids est inférieur à ce que l’on pensait, on peut être porté à relâcher sa vigilance et à manger davantage dans la journée. Si, par contre, le poids est supérieur à ce que l'on souhaitait, on pourrait se priver trop sévèrement. L'idée de vérifier son poids, avant de manger par exemple, peut aussi devenir une obsession.

    Les mensurations (tour de la taille, du thorax, des hanches et des cuisses) sont, en général, plus fiables que le poids pour indiquer la graisse gagnée ou perdue.

    Le pèse-personne ne devrait pas être utilisé plus d’une fois par semaine, toujours au même moment de la journée et dans les mêmes conditions — idéalement à jeun, avec le même habillement. Quant aux personnes qui ont tendance à être obsédées par leur poids, le mieux est de ne jamais utiliser de pèse-personne!

     

    Facteurs qui font varier le poids

     

    • le moment de la journée;
    • les vêtements (certains peuvent peser 1 kilo);
    • pour les femmes, la période du cycle menstruel;
    • la consommation d’aliments salés;
    • la fatigue;
    • certains médicaments;
    • le gain musculaire résultant d’exercices de musculation;
    • la constipation;
    • la quantité d’eau bue dans la journée.

      

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